Country: Democratic Republic of the Congo
Closing date: 30 Sep 2015
PRESENTATION DE HANDICAP INTERNATIONAL
Handicap International est une organisation de solidarité internationale indépendante et impartiale, qui intervient dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Œuvrant aux côtés des personnes handicapées et des populations vulnérables, elle agit et témoigne, pour répondre à leurs besoins essentiels, pour améliorer leurs conditions de vie et promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux.
Handicap International est une association à but non lucratif, sans affiliation politique ou confessionnelle.
Pour plus d’information sur l’association : http://www.handicap-international.fr
Handicap International est composé de 3 directions opérationnelles :
- La Direction de l’Action d’Urgence (DAU)
- La Direction d’Action contre les Mines (DAM)
- La Direction d’Action du Développement
Sous le pilotage de la Direction de l’Action d’Urgence, l’organisation s’engage à répondre à ces problématiques :
- Moyens d’existence d’urgence : distribution de kits d’articles ménagers essentiels (NFI) et/ou programmes de transferts monétaires
- Gestion et distribution de l’aide humanitaire (plateforme logistique): transport, stockage, post-acheminement de matériels de première nécessité ou de vivres ;
- Gestion de camps (Assistance aux réfugiés et aux déplacés, mise en place d’abris temporaires) et organisation du rapatriement volontaire de ces personnes ;
- Eau, Hygiène et assainissement : accès à l’eau potable (captage - traitement - stockage – distribution), à l’assainissement (construction de latrines, gestion des déchets..) et promotion à l’hygiène (lutte contre les vecteurs de transmission, sensibilisation aux bonnes pratiques, distribution de kit d’hygiène)
- Habitat et Construction communautaire : Abris d’urgence, construction/réhabilitation d’abris temporaires individuels et d’infrastructures communautaires accessibles ;
- Réadaptation physique et fonctionnelle (rééducation, fourniture d’aides techniques, appareillage (orthèses et prothèses)…)
- Soutien psychosocial (entretiens individuels, groupes de discussion/de parole, groupes à médiation thérapeutique...)
- Inclusion et accessibilité (plaidoyer et actions directes) pour une meilleure prise en charge des personnes exclues des services, et en particulier des personnes handicapées/personnes blessées, dans l’assistance humanitaire
Directement rattaché(e) à la Direction de l’Action d’Urgence de Handicap International France, l’expatrié(e) sera mandaté(e) pour la mission suivante :
CONTEXTE DE LA MISSION
Après de longues années de guerre, si la République Démocratique du Congo poursuit son chemin sur la voie de la stabilisation, avec des progrès constatés dans plusieurs domaines, une grande partie de la population reste extrêmement vulnérable, exposée à des risques de deux ordres :
■ Des crises de natures diverses: attaques de groupes armés, violations du Droit International Humanitaire et des Droits Humains, déplacement de populations (environ 1.64 millions de déplacés internes à fin septembre 2011), conflits fonciers et intercommunautaires et désastres naturels sont les principaux facteurs de crises, chroniques ou soudaines, qui affectent de nombreuses parties du pays. En 2011, ce tableau s’est encore assombri avec la résurgence d’épidémies, dont les plus meurtrières furent la rougeole (dans tout le pays) et le choléra (en divers endroits, notamment le long du fleuve Congo).
■ Une pauvreté et une précarité générales: les indicateurs de base restent alarmants, dans les secteurs de la santé, de l’eau, hygiène et assainissement, de la malnutrition, de la sécurité alimentaire, et de l’éducation. Dans de nombreuses zones, les services de l’Etat sont encore insuffisants pour répondre aux besoins et les infrastructures routières délabrées ne permettent pas l’accès à certaines populations.
La combinaison de ces éléments augmente la vulnérabilité de beaucoup de Congolais.
La RDC a entamé en Novembre 2011 un long processus électoral avec les élections présidentielles et législatives nationales d’abord, puis en 2013 les élections régionales et sénatoriales et ensuite municipales.
Bien qu’une certaine accalmie ait pu être observée pendant les élections du fait de la volonté exprimée des groupes armés de ne pas enrayer les opérations électorales, cette accalmie a été de courte durée et l’activisme de ces groupes armés a repris sitôt le processus terminé.
Le premier semestre 2012 a connu une dégradation importante de la situation sécuritaire et humanitaire suite aux nombreuses défections enregistrées dans l’armée nationale mettant à mal une autorité de l’Etat jamais vraiment instaurée et favorisant l’activité des nombreux groupes armés. L’intensification des combats est lourde de conséquences en termes de protection et d’assistance humanitaire pour les populations locales devant fuir les zones de combats.
L’est de la RDC, et la Province du Nord Kivu notamment, sont donc l’objet de nombreuses convoitises et le théâtre de joutes militaires entre les différentes forces en présence.
Le Nord Kivu, avec Goma comme capitale Provinciale, constitue en effet, aux vues de sa position à la frontière des Ouganda et Rwanda voisins, un territoire stratégique dans le jeu des alliances ethniques qui sont le socle de la politique régionale.
Ses richesses minières, en outre, en font un terrain convoité de toutes les parties prenantes, qu’elles soient strictement politiques pour alimenter leurs fonds de campagnes, militaires pour renflouer le « nerf de la guerre », ou simplement trafiquantes, pour le gain immédiat qu’il assure et la survie de la multitude des groupuscules qui vivent sur cette manne !
Le 15 novembre 2012, de violents combats ont éclaté entre les rebelles du M23 et les FARDC, marquant la fin d’une trêve virtuelle entre ces forces, qui avait duré près de trois mois.
Le 20 Novembre, les M23 prenaient le contrôle de la ville de Goma avec peu d'effort. Comme résultat d'une médiation des pays des Grands Lacs, orchestré par l'Ouganda, lui-même accusé, comme le Rwanda, de soutenir le mouvement M23, les rebelles étaient supposés se retirer de 20 km de Goma contre la promesse de discussions avec le gouvernement RDC. Ces discussions ont commencé à partir du 02 Décembre 2012 à Kampala.
Les rebelles du M23 ont été vaincus par les FARDC et la Force d’Intervention de la Mission des Nations Unies au Congo (FIB).
Les rebelles du M23 et une délégation du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) se sont rencontrés le 12 décembre 2013 à Nairobi en présence de la médiation ougandaise. A l’issue de cette rencontre trois textes distincts ont été signés, un pour chacune des parties. Ceci n’est pas un accord de paix en tant que tel mais met officiellement un terme au laborieux processus de Kampala.
D’un côté, l’ex-rébellion du M23 a paraphé un texte où elle renonce officiellement à la lutte armée et déclare la fin de sa rébellion.
Le gouvernement congolais, de son côté, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a signé une déclaration où il s’engage d’abord à adopter une loi d’amnistie générale pour faits insurrectionnels et faits de guerre mais qui exclut toute personne accusée de crimes contre l’humanité, génocide ou violences sexuelles.
Le Congo s’engage également à désarmer, démobiliser et réinsérer socialement les ex-combattants mais exclut toute intégration dans l’armée congolaise pour ces ex-combattants.
Enfin, troisième document : le président ougandais, Yoweri Museveni, qui préside également la Conférence internationale des Grands Lacs, et la SADC ont signé une déclaration qui annonce la fin des pourparlers de Kampala et demande aux deux parties d’exécuter leurs engagements.
En conséquence, un certain nombre de groupes armés ont commencé leur reddition en rendant leurs armes et intégrant le programme gouvernemental DDR (Désarmement Démobilisation et Réinsertion qui vise le désarmement des ex combattants et leur réintégration socio-économique). Cependant les résultats restent minimes.
La MONUSCO a renouvelé en mars 2015 son mandat pour un an avec les mêmes objectifs et presque les mêmes moyens.
Dans le territoire de Walikale plusieurs groupes armés sévissent sur des zones d’influence très variables qui jalonnent tout le territoire. Réputés pour être violents envers les populations, ils visent notamment le contrôle des carrés miniers, poumon économique du territoire.
Actuellement toute la province du Nord Kivu est touchée par l’insécurité due à l’activisme des groupes armés et les opérations militaires menées par les FADRC et la FIB pour les neutraliser. De plus les nombreuses échéances électorales en RDC mais aussi dans les pays voisins (Burundi, Rwanda notamment), dont les processus sont controversés, laissent présager des périodes de troubles et donc une vigilance accrue en termes de sécurité et de mouvement de population.
Enfin la problématique des déplacements de population est toujours complexe : de nombreux sites existent, de nombreuses familles d’accueil subissent les afflux régulier de populations en danger, et l’issue quant à leur devenir n’est pas clairement définit : retour dans le milieu d’origine, fusion de certains sites, réintégration dans le milieu de leur choix ?
LA MISSION
La Direction de l’Action d’Urgence de Handicap International a mené depuis janvier 2009 un projet de soutien logistique aux opérations d'urgence en faveur des populations sinistrées dans les territoires du Grand Nord, Béni et Lubéro. Cette opération avait pour objectifs principaux de faciliter la réactivité des partenaires humanitaires en les soulageant des contraintes logistiques (stockage et transport) liées à leurs interventions d’urgence.
Début 2011, il a été en outre décidé d’étendre le rayon de cette action au territoire de Walikale (Sud-Ouest du Nord Kivu), territoire reconnu comme zone de première priorité humanitaire. La base de Walikale vise à favoriser l’intervention provisoire et/ou l’implantation de nouveaux partenaires en leur offrant des facilités de stockage et de transport ainsi qu’un espace d’hébergement et de travail dans une zone jusqu’alors peu fréquentée par la communauté humanitaire.
Aujourd’hui, au terme du financement des projets du Grand Nord, la base de Walikale reste opérationnelle, permettant ainsi de couvrir ce territoire pour faciliter une plus large réponse humanitaire. Dans le cadre de ce projet et afin répondre aux besoins d’urgence de la communauté humanitaire sur l’ensemble de la Province du Nord Kivu, une Plateforme Mobile d’Urgence est active à Goma. Cette plateforme basée à Goma nous permet de répondre aux demandes des partenaires pour les territoires accessibles depuis Goma, notamment Masisi et Rutshuru.
La réponse logistique d’urgence aux besoins d’urgence assurée par les plateformes est fonctionnelle et reçoit un accueil favorable de la part des partenaires humanitaires qui y font appel. La mise en œuvre du projet doit garantir la continuité et l’optimisation des prestations de Handicap International sur le territoire.
Suite à la fusion avec la section Belge de Handicap International, et dans un souci de rationalisation de nos interventions communes dans cette zone, une meilleure synergie des activités d’Urgence a été décidée avec le transfert des activités de sensibilisation au Handicap des acteurs du RRMP, ce qui a renforcé la qualité de l’intervention de la Direction de l’Action d’Urgence dans le domaine de la prise en charge des Vulnérabilités au Nord Kivu, Sud Kivu et Province Orientale. Entre Octobre 2013 et Août 2014, la mission a mis en oeuvre un projet DVFP dans les sites et les quartiers environnants de la zone de Goma à destination des personnes déplacées et des familles d’accueil.
Aujourd’hui, la Direction de l’Action d’Urgence est présente au Nord Kivu uniquement, avec une base à Goma et une autre à Walikale. Au regard de la situation humanitaire dans la province du Nord Kivu et du mandat de la DAU, il a été décidé de poursuivre et d’intensifier la stratégie de Plateforme Logistique et de développer la stratégie en termes de besoins spécifiques à l’est de la RDC. Par conséquent, pour les projets en cours la mission maintien son engagement sur son programme de Plateforme Logistique actuel et finance sur fonds propres une Cellule Technique Inclusion. Celle-ci a été active de septembre 2014 à Mai 2015 en mettant à disposition des partenaires de la réponse humanitaires ces ressources techniques pour les accompagner dans une démarche inclusive. L’intérêt des partenaires a été vif et conséquent, entraînant de nombreuses sollicitations, notamment au niveau des clusters. Elle est actuellement en veille, dépendamment des recherches de financements institutionnels en cours nécessaires à sa viabilité. Des recherches de financement pour une capacité de réponse directe sur la prise en charge des besoins spécifiques est également en cours.
PRINCIPALES RESPONSABILITES DE L’EXPATRIE
Basé à Goma, avec des déplacements réguliers à Walikale et occasionnels sur la zone d’intervention:
Le Chef de Projet Plateforme est sous la responsabilité du Chef de Mission.
Le Chef de Projet Plateforme est responsable de :
- Gestion des activités de la plateforme
- Maitre d’œuvre du CoPil du Projet
- Représentation et coordination externe
- Suivi du contexte et des besoins humanitaires
- Supervision de la sécurité des activités du projet
- Reporting et capitalisation, en lien avec le coordinateur Qualité
- Suivi du processus d’amélioration continue
- Veille stratégique et participation à l’organisation de l’atelier mi projet
PRINCIPALES ACTIVITES DU POSTE
- Gestion des activités de la plateforme
ü Connaître la proposition de projet validée par le bailleur, s’assurer que toutes les équipes la connaissent. Organiser une réunion de lancement du projet.
ü Mettre en place tous les outils de suivi projet (Outil de suivi des transports, Planning, Suivi des contrats, Archivage logistique, OFU, Matrice de priorisation des demandes, etc.)
ü Mettre en œuvre, organiser et superviser les activités de la plateforme à Goma et Walikale
ü Etre le garant du respect du mandat de la plateforme
ü Maîtriser les outils du projet pour un suivi optimisé des activités
ü Créer ou améliorer les outils liés à l’usage des services de la plateforme par les partenaires
ü Veiller au respect des procédures (logistiques, administratives) internes et bailleurs dans la mise en œuvre du projet
ü Etre garant de l’archivage projet des sources de vérification (protocoles d’accords, termes de référence, fiches projets…)
- Maitre d’œuvre du comité de pilotage du projet
ü Organiser sur base mensuelle, deux réunions du Comité de pilotage du projet afin de garantir l’harmonisation des processus sur Goma et Walikale, ainsi que la répartition du budget entre les deux plateformes
ü Représente le comité de pilotage lors des réunions de coordination
ü Valide le plan d’action acté par le comité de pilotage du projet
ü Assure le suivi des indicateurs du projet
- Représentation et coordination externe
ü Participer aux clusters, être particulièrement actif au sein du cluster logistique
ü Présenter et promouvoir les activités de la plateforme aux acteurs humanitaires, être le point focal pour les partenaires
ü Entretenir son réseau relationnel
ü Rencontrer en bilatéral les points focaux des partenaires pour bien comprendre et connaître leur stratégie et affiner le remplissage de leur fiche projet
ü Sur demande du CdM, participer aux réunions bilatérales avec certains acteurs clés
ü Sur demande du CdM, participer aux réunions bilatérales avec les potentiels bailleurs de fonds en vue de financements additionnels
- Suivi du contexte et des besoins humanitaires
ü Se tenir informer des principales évolutions de contexte, notamment en lien avec les priorités d’intervention humanitaires
ü Participe à la planification et priorisation des activités lors du CoPil en tenant compte des urgences qui peuvent survenir, définies comme tel par la communauté humanitaire
ü Participer à la collecte d’information et à l’analyse sur le contexte, les besoins humanitaires et la sécurité des zones de convois
- Gestion de la sécurité du projet
ü Sous la responsabilité du Chef de Mission et en lien avec le référent sécurité, s’assurer des conditions de sécurité pour chaque opération de la plateforme
ü En lien avec le référent sécurité, former les équipes sur les procédures de sécurité : communication et déplacement, avec un point d’attention pour les convoyeurs, s’assurer qu’ils soient débriefés à chaque retour de convois
ü Participer à développer le réseau de contacts propice à la récolte d’informations sécuritaires.
- Gestion des ressources du projet.
ü Garant de l’application de la procédure de contractualisation des fournisseurs de moyens de transport sur marché volatile
ü En lien avec l’administrateur et le Chef de Mission, et après validation du Comité de Pilotage du Projet, préparer et suivre le budget prévisionnel du projet dans le respect des procédures HI et Bailleur
ü En lien avec la logistique Goma, préparer et suivre le plan d’achat du projet dans le respect des procédures HI et Bailleur
ü Recruter, former et superviser les équipes de la plateforme
ü S’assurer de l’intégrité des biens des partenaires pendant le temps où ils sont à notre charge (manutention, transport et stockage)
- Reporting & capitalisation.
Mensuel :
ü Consolidation et validation du Pack Projet (Sitrep et PM Box)
En fin de mission :
ü Rapport de passation ou de fin de mission
ü Rapport de capitalisation (en lien avec le Coordinateur Qualité)
ü Rapport final bailleur
De manière ad hoc :
ü Rapports d’activités à partager avec les partenaires, le bailleur, sur demande du CdM
ü Point hebdo avec CDM
ü Rapport Intermédiaire bailleur tous les 3 mois
ü En cas d’extension potentielle de la plateforme participation à l’écriture d’une note conceptuelle
ü Baseline début de projet pour le bailleur (en lien avec Chargée de Projet Desk)
ü Atelier mi projet de la plateforme
ü Participation à l’écriture du futur projet plateforme
Mise en œuvre du modèle d’amélioration continue
ü Organise et développe le modèle d’amélioration continue
ü Valide tous les processus en lien avec le projet de plateforme
ü Forme les équipes projet en fonction des besoins
PROFIL RECHERCHE
Formation et expérience demandées :
ü Formation initiale liée à la logistique et à la gestion de projet
ü Deux ans minimum d’expérience sur un poste terrain
ü Expérience de gestion de projet dans un contexte d’urgence
ü Expérience en gestion de la sécurité
ü Expérience en coordination externe
ü Expériences confirmées en management d’équipe, notamment à distance
Compétences :
ü Capacité à travailler sous pression et dans un contexte d’insécurité permanent
ü Très bonne maîtrise informatique
ü Intérêt profond pour les nouvelles technologies, outils de travail collaboratifs (Wiki, etc.)
ü Maîtrise du français obligatoire
Qualités personnelles :
ü Capacité de représentation
ü Sens du relationnel et qualité de communication
ü Sens des priorités et des responsabilités, forte capacité organisationnelle
ü Autonome et sens du travail en équipe
ü Motivation pour l’engagement humanitaire
ü Sens de l’humour
CONDITIONS DU POSTE :
Statut : Salarié ou volontaire selon expérience
Salarié : rémunération brute + indemnité d’expatriation de 457 euros nets mensuels)
Volontaire : indemnité de volontariat de 750 ou 850 euros nets + per diem sur le terrain
Conditions : Assurance, rapatriement sanitaire, logement collectif, transport, R&R tous les 3 mois
Santé : Couverture médicale (CFE + mutuelle) + assurance rapatriement
How to apply:
POUR POSTULER
http://hi.profilsearch.com/recrute/fr/fo_annonce_voir.php?id=1043&idpartenaire=130
Si votre candidature est retenue, vous serez contacté pour une journée de présélection à Lyon ou une série d’entretiens téléphoniques.
Si vous êtes ensuite retenu sur le poste, un briefing à Lyon sera organisé avant tout départ sur le terrain.